Liithothammium ou Phymatolithon calcareum
Dernière mise à jour le lundi 31 décembre 2018
Cette algue qui produit des concrétions calcaires se développe à raison de 1 à mm par an, produit du carbonate de calcium ainsi que du carbonate de magnésium.
Cette algue est, par ailleurs, extrêmement riche en oligoéléments.
La "ceinture dorée" de la Bretagne, zone légumière par excellence, utilise beaucoup de maërl.
Nom usuel | Maërl |
Noms régionaux | |
Nom en anglais |
Profondeur habituelle | de -10 à -30 m |
Taille maximale relevée | |
Durée de vie évaluée (moyenne) | |
Facteurs de régression | Prélèvements |
Réglementation de pêche | licence professionnelle minière |
Utilisations principales | amendement des sols, système de filtration pour eau potable |
Zones de pêche | Bretagne |
Etat de la ressource | en régression |
Le maërl est visible, comme ici, à l’état vivant à la suite d’un trait de pêche à la praire, ou le plus souvent à l’état mort (sur les quais de ports notamment) sous la forme d’un genre de sable calcaire grossier dont la couleur est alors blanchâtre et aggloméré à des débris de coquillages ou à des graviers.
En France le plus grand "gisement" se situe aux alentours des Glénan (la pousse moyenne annuelle est de l’ordre de 0,5 cm) mais il existe d’autres gisements, dont les bancs de Lospic et ceux de la Croix qui sont situés dans la baie de Paimpol (22).
Les bancs de maërl, véritable corail breton, sont très convoités.
Selon les statistiques, les extractions étaient :
de d’ordre de 26 000 tonnes en 1950
et auraient dépassé les 500 000 tonnes dans les année 80.
Les trois gisements cités ci-dessus sont exploités mais très encadrés :
le grand gisement des Glénan reprend espoir depuis cet automne 2007 car les autorités préfectorales finistériennes ont décrété la cessation de toute exploitation de ce gisement à compter de 2011.
Écologiquement parlant, le maërl de Bretagne constitue un lieu privilégié d’alimentation pour les coquilles saint-jacques, les pétoncles, les palourdes, et l’endroit favori de broutage pour les bars et les lieux ; les ormeaux y nichent et les seiches y pondent !
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Une documentation intéressante sur le maërl
Il serait donc normal que les autorités de l’environnement se penchent davantage sur cette partie de la mer !
NDLR :
Il semblerait que le secteur géographique des Glénan fasse l’objet d’une des mesures de protection récemment décidée dans le cadre de Natura 2000