holothurie
Dernière mise à jour le mardi 3 novembre 2020
Ce boudin flasque n’attire pas vraiment le regard, même si certains sont de couleurs assez denses !
Mais plutôt que se faire voir, il cherche surtout à se confondre avec son environnement et il y réussit parfaitement !
la bouche de ce concombre est à l’extrémité droite sur la photo, elle est garnie d’un foisonnement de petites tentacules rétractiles.
les concombres sont rarement lisses, presque tous sont tuberculés ; les petites excroissances pointues ne piquent pas, elles se rétractent même.
celui-ci mesure entre 15 et 20 cm suivant sa position car il peut se gonfler et donc raccourcir ou s’allonger ou même former un cercle.
mais certains concombres peuvent dépasser 30 cm !
il existe un grand nombre de concombres de mer de colorations et de formes différentes.
beaucoup d’entre eux ont le dessus et le dessous dissemblables ; c’est le cas de celui-ci qui a le ventre blanchâtre.
le concombre, lorsqu’il est importuné, peut attaquer et donc se défendre.
ici, de grands jets collants entourent la pointe de mon râteau ; ces jets, au contact de l’eau, deviennent solides, mais souples, créant une réelle résistance.
les vrais prédateurs auront de sérieux problèmes !
de plus il semblerait que l’animal puisse régurgiter ces fils pour les recycler pour la prochaine fois, la nature est tout de même bien faite, non ?
le concombre de mer vit en général à 20 mètres de profondeur sur nos côtes.
il se nourrit en absorbant des micro-organismes ou micro-particules présents sur le sable ou les gravières.
on considère actuellement que le concombre de mer participe à la dépollution et à l’épuration de son milieu ambiant ; il est capable d’absorber jusqu’à 450 kg/an de matières en suspension.
l’éventualité d’élever des concombres de mer en Bretagne :